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Visite guidée du jardin d’agronomie tropicale

  • Jardin d'agronomie tropicale, architexture sur le pavillon de la Tunisie.

  • Jardin d'agronomie tropicale, Erythrina crista-galli devant le pavillon de l'Indochine.

  • Jardin d'agronomie tropicale, grive draine dans le potager de l'association V'île-fertile.

  • Jardin d'agronomie tropicale, porte d'Assam.

  • Jardin d'agronomie tropicale, urne de bronze devant le portique indochinois.

Un peu d’histoire

Ce jardin fut décidé à la fin du XIXe siècle pour être un lieu de production et d’expérimentation de nouvelles espèces et variétés de plantes tropicales à destination des colonies.

A l’issue de l’exposition universelle de 1900, les serres des marques de chocolat Menier et de café Hamel furent remontées dans le jardin.

Chaque année, le jardin expédiait des milliers de graines et de boutures outre mer dans les fameuses caisses de Ward.

Constatant un manque criant d’administateurs pour les colonies, le gouvernement décida d’organiser une grande exposition coloniale dans le jardin en 1907, espérant susciter des vocations chez certains visiteurs.

Le jardin fût divisé en deux parties principales de part et d’autre de l’allée centrale, à droite l’Asie, à gauche l’Afrique.

On trouvait dans la partie asiatique dédiée à l’Indochine, une grande pagode, un village reconstitué, des rizières, un diorama présentant des paysages célèbres et même des éléphants !

Côté africain, il y avait trois villages peuplés de soudanais, congolais et malgache, ainsi qu’un campement touareg.

Après l’exposition, le jardin est resté un centre de production et d’enseignement, certains pavillons  étant transformés en laboratoire ou en salle de cour.

De nombreux monuments ont ensuite été élevés sur le site à la mémoire des soldats coloniaux morts pour la France durant les guerres.

Si les productions tropicales ont cessé et si les vieilles serres sont bien mal en point, de nos jours l’association V’île fertile a repris le flambeau et produit des légumes achetables sur place.

Un enseignement est toujours dispensé à la périphérie du jardin, ouvert au public il y a quelques années.

Même si le Dinh indochinois et le pavillon du Congo sont hélas partis en fumée, les bâtiments restant dégagent une atmosphère surannée dans un parc redevenu sauvage en bordure du bois de Vincennes.

Choses remarquables.

Pavillons de la Guyane, de l’Indochine, de la Réunion, de la Tunisie.

Le pavillon du Congo est à l’état de ruine et un nouveau temple a été construit à la place du Dinh pillé et incendié.

La copie d’une urne en bronze de Hué, le piège à tigre, le pont des Najas, le pagodon, la statue de Persée, la porte indochinoise, plusieurs monuments aux morts, la ferme de V’île fertile.

Faune

La proximité du bois de Vincennes favorise la présence d’une faune très variée.

Renards, fouines, écureuil et hérissons  sont les mammifères les plus remarquables.

Buses, faucons crécerelles et hobereaux, éperviers peuvent être observés planant au dessus du jardin.

Grenouilles et épinoches peuplent la mare et le ruisseau.

Flore

Le jardin abrite quelques beaux arbres : des pins laricio, un plaqueminier, un filaria latifolia, des Magnolia grandiflora, une Erythrina crista-galli, un Catalpa, des Gingko biloba.

 

→Retrouvons nous à l’entrée du jardin, 45 avenue de la Belle Gabrielle, Paris 12e, RER Nogent sur Marne.