Balade naturaliste dans le quartier de Montmartre

Un peu d’histoire

L’ancien mont de Mars ( mons Martis ), devenu mont des martyrs accueilli très tôt un monastère à son sommet.

Lors de sa consécration en 1147, le roi Louis VII, sa mère Adélaïde, le pape Eugène III, st Bernard de Clairvaux et l’abbé de Cluny étaient présents.

Cet abbaye d’en haut fût complétée au XVIIe siècle par une abbaye d’en bas, construite au dessus de la crypte du martyrium, dans laquelle Ignace de Loyola avait prononcé le vœu qui allait mener à la création de la Compagnie de Jésus.

L’environnement de la colline est resté longtemps rural  accueillant essentiellement des vignes et de nombreux moulins, ainsi que des carrières de gypse, utilisé pour fabriquer du plâtre.

Sous Louis XIII, la place du tertre est devenu la place centrale du village, surtout peuplé de vignerons, auxquels se sont joint au fil du temps quelques bourgeois parisien en quête de grand air.

De ces époques subsistent l’ancienne maison du dramaturge Rosimond , devenue musée de Montmartre, le château des Brouillards ou la folie Sandrin.

Au début du XIXe siècle, Paris étant séparé de Montmartre par le mur des fermiers généraux qui servait à percevoir des taxes, de nombreux parisiens montaient à Montmartre pour boire du vin peu cher dans des guinguettes et danser au son du violon dans des bals comme celui du moulin de la Galette.

Cette industrie de la fête devint de plus en plus sophistiquée avec la modernisation du bal du moulin rouge, du Trianon ou de l’Elysée Montmartre, toujours visibles aujourd’hui.

Si les artistes qui ont fait la célébrité de la Butte ont déménagé à Montparnasse dans l’entre deux guerres, leur souvenir reste bien vivace.

Désormais, la vedette de Montmartre est la basilique du Sacré Cœur, vers laquelle converge des milliers de touristes venus aussi admirer le beau panorama sur Paris.

Sitôt quitté ses abords, la butte retrouve son ambiance provinciale, farouchement défendue depuis 1886 par l’association du vieux Montmartre.

Choses remarquables

Halle st Pierre, le jardin Louise Michel, les arènes de Lutèce, la statue du Chevalier de la Barre, l’église st Pierre, le jardin de la Turlure, le jardin sauvage st Vincent, le lapin agile, la vigne, le château des Brouillards, le Passe muraille, la fontaine Louis Philippe, le moulin de la Galette, la maison de Dalida, le bateau lavoir, le jardin des Abbesses, le mur des «  je t’aime « …

Faune

Nous entendrons peut être le chant des crapauds accoucheurs en longeant le jardin st Vincent.

Dans le ciel apparaissent parfois le faucon crécerelle ou l’épervier d’Europe.

Flore

Dans le square Louise Michel, nous pourrons admirer l’oranger des Osages, le tulipier de Virginie et un spectaculaire grenadier.

Plus loin nous verrons la glycine et le Sophora du Japon ou le Caesalpinnia, surnommé oiseau de Paradis.

⇒ Retrouvons nous devant le musée de l’Art brut, 2 rue Ronsard, métro Anvers, ligne 2.